Découvrez notre infographie sur l’AMP, technologie que Google a mis en place en 2015 afin d’optimiser l’expérience de la recherche sur mobile !
Lors de notre dernière infographie, nous avons traité du référencement payant, notamment comment intégrer les outils myposeo à votre campagne adwords. Cette fois nous vous présentons une nouvelle infographie sur l’AMP de Google qui a réussi à révolutionner le web mobile en deux ans.
1 – AMP C’est quoi ?
Contexte
Plus de mobinautes que d’internautes, une tendance majeure qui a permis à l’AMP de se déployer rapidement sur le web. Un contexte favorable lié au développement des moyens de transport et qui résonne également avec le besoin/vitesse consommation de contenus des internautes. Ces nouveaux rituels de consommation ont ainsi amenés les éditeurs de contenus à revoir leurs dispositifs web notamment via l’AMP.
AMP en bref
Une technologie qui optimise le temps de chargement des pages web mobiles en le réduisant à moins d’une seconde, que ce soit iOS ou Android 4.0. Un badge (en forme d’éclair sur fond gris) vient indiquer que le contenu est AMP dans les snippets (descriptifs des résultats de recherches dans la SERP). Il est aussi possible qu’un carroussel dédié aux contenus AMP associé à la recherche, apparaisse.
La technologie AMP
Elle se constitue ainsi :
- AMP HTLM5 : une version HTML5 dédiée et 6 fois plus légère que la version standard.
- AMP JavaScript : des librairies JavaScript optimisées pour l’affichage des pages et qui sont gérées par Google.
- CDN (content delivery network) : plusieurs data centers partout dans le monde.
2 – Déploiement
Pour les médias
Les principaux utilisateurs de l’AMP sont évidemment les éditeurs de contenus réguliers sur le web tels que CNBC, Slate, Le Figaro… une manne pour eux, puisque ces éditeurs constatent une augmentation significative de leur taux de trafic, une baisse du taux de chargement des pages et plus globalement une hausse du nombre de visiteurs uniques mensuel.
Pour les e-commerçants
AMP profite aussi aux sites e-commerce l’ayant installé, permettant à ceux-ci de parfois augmenter leur taux de conversion comme le déclare Wego (95% de taux de conversion mobile) ou bien chez tripelift qui observe une augmentation du taux de clic de 13% depuis son installation d’AMP. Greenweez, quant à lui, déclare une baisse de 60% sur ses coûts d’acquisition.
Retrouvez tous les chiffres sur le site d’AMP project
Installer AMP sur son site web
Dans le cas ou vous utiliseriez des CMS (Content Management System) tels que WordPress, Drupal ou Joomla…il est nécessaire que vous installiez un plug-in AMP. En revanche, si vous n’utilisez aucun de ces CMS, il faudra créer des templates adaptés AMP et vous devrez notifier à Google l’URL canonique, puis attendre que son robot vienne crawler la ou les pages concernées.
Vérifier son installation AMP
Pour que Google puisse indexer vos pages AMP, il est indispensable en amont d’inspecter celles-ci, afin qu’elles puissent être validées par ce dernier. Trois outils sont disponibles à ce but :
- Via la Search Console
- Via AMP validator
- Via Extension chrome
Pour ou contre l’AMP
De nombreux avis se sont élevés en faveur ou non de l‘AMP. Pour certains comme chez La Fabrique c’est devenu indispensable à tout responsable marketing d’intégrer AMP dans sa stratégie de contenu, alors que pour d’autres comme chez Numerama, estiment que cette technologie est un risque de dépendance généré par la soif constante de gagner en rapidité partout et pour tout.
Les évolutions futures d’AMP
AMP a profité du besoin de consommation en contenu des mobinautes/ internautes et celui des éditeurs et ainsi d’y répondre rapidement. Ayant commencé par cibler les sites des médias, la technologie s’est ensuite diffusée sur les sites e-commerce (pas tous pour le moment) pour tenter de devenir un standard incontournable pour tous les acteurs du web. AMP, c’est la réponse de Google qui résonne avec le mobile first dont nous avons précédemment parlé dans notre article paru dans notre blog sur la préparation au lancement du mobile first par Google. Par ailleurs, certaines rumeurs commencent à prendre forme sur la volonté de Google d’en faire un critère pour le SEO.
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