Popularisé par le réseau social Twitter, les hashtags ont aujourd’hui envahi le paysage numérique. Et même Google s y met, en permettant à ses utilisateurs de les incorporer dans les reviews.
Origines des #Hashtags
À titre d’information, le hashtag était déjà utilisé il y a 20 ans. En effet, le « mot-dièse » est un signe issu des protocoles de communication de l’Internet Relay Chat (IRC) qui est à l’origine de nombreux systèmes de communication online en canal ou en peer-to-peer.
IRC est un protocole de communication qui permet à un réseau d’échanger ensemble sans créer de compte. En outre, son hashtag permettait dans un premier temps, de nommer des canaux de discussion, puis de les catégoriser par thématiques.
Seulement IRC n’a pas pas développé de base clients captifs, pour diffuser des publicités à l’instar des nouveaux entrants de l’époque comme, MSN Messenger(1999) ou Yahoo Messenger, qui se sont notamment développés par ce biais.
Aujourd’hui la société californienne déploie le hashtag dans son service de géolocalisation (Google Map) et dans son service dédié au référencement des établissements (Google My Business).
Note : seuls les détenteurs d’un compte Google (Gmail) peuvent laisser un review. Ainsi, ces contributeurs deviennent des Local Guides de Google. Pour information, le Local Guides Program à comme but d’enrichir la base de données de Google et permet aux contributeurs de gagner des points pour bénéficier d’avantages.
Démocratisation des Hashtags
En 2007, un utilisateur de Twitter a proposé de détourner l’usage des hashtags sur le réseau social de microblogging. Et peu après, la fonctionnalité a été développée par les équipes du réseau social pour permettre de générer des flux de discussion cliquables.
Par la suite, l’usage des hashtags a bien évolué, notamment en permettant l’introduction de concepts (ex : #Lifestyle, #TBT). Et par conséquent, les autres réseaux sociaux comme Facebook, ont également introduit l’usage du »# » dans leurs contenus.
En revanche, les hashtags sur Facebook n’ont jamais vraiment marché. À dire vrai, Twitter a utilisé les hashtags pour faire ressortir des contenus courts (140 caractères à l’époque) et optimiser les discussions entre les utilisateurs. Alors que les fonctionnalités de Facebook, permettent de partager bien plus de contenus, sans les mêmes restrictions que Twitter.
Google se met aux Hashtags
Grâce à cette mise à jour, Google souhaite aider les utilisateurs à découvrir des lieux que d’autres internautes ont recommandé.
Par exemple, si vous découvrez un restaurant vegan dans lequel vous avez dîné, vous aurez la possibilité de le conseiller en ajoutant dans votre commentaire « #veganfood ». Par ailleurs, le géant de la recherche recommande aux utilisateurs d’ajouter les hashtags à la suite d’un commentaire pour optimiser sa lecture.
Mais à l’instar des hashtags social media, les hashtags Google doivent être spécifiques pour être utiles. Donc les termes génériques comme #food #love sont à proscrire. Google recommande aussi aux Local guides, d’utiliser le hashtag #LetsGuide pour diriger les internautes vers leurs recommandations personnelles.
Finalement, Google souhaite concurrencer Facebook et se diriger vers les recommandations sociales. D’ailleurs le moteur de recherche vient d’ouvrir les AMP Stories à tous les annonceurs.
Note : la fonctionnalité d’ajout de hashtags est pour l’instant réservée aux utilisateur Android. Néanmoins, elle sera probablement déployée aux détenteurs d’IOS et utilisateurs desktop.
Source : Search Engine Journal